No‘ls m‰conois,

ou Dialogues sur la naissance de JŽsus-Christ, en patois m‰conois. Pont-de-Vaux [Ain], J.-P. Moiroud, 1797, in-12, basane fauve racinŽe, dos lisse ornŽ de filets, guirlandes et fleurons dorŽs, pice de titre marine, tranches marbrŽes [Rel. de l'Žpoque], manques de cuir en coiffe supŽrieure, coiffe infŽrieure rognŽe. 72 pp. Unique Ždition, peu commune. AttribuŽ ˆ Charles-Emmanuel Borjon de Scellery par Sirand (Bibliographie de l'Ain, 1130), ˆ l'abbŽ Luillier, curŽ de FrissŽ, par Barbier et Cioranesco (41 071), ˆ un P. Lhuilier, qui est probablement identique au prŽcŽdent par le catalogue de la BnF. Deschamps, 1040. Il s'agit de la premire impression connue de Jean-Pierre Moiroud, ancien curŽ de Sainte-Huruge avant la RŽvolution, et qui avait installŽ les deuximes presses connues de la commune de Pont-de-Vaux, les premires, ˆ l'initiative de Borjon de Scellery, gouverneur de la place, ayant plus servi ˆ des impressions privŽes tirŽes ˆ petit nombre. RELIE A LA SUITE : [BORJON DE SCELLERY (Charles-Emmanuel) :] No‘ls bressands. Nouvelle Ždition considŽrablement augmentŽe, et plus correcte que les prŽcŽdentes. Pont-de-Vaux, J.-P. Moiroud, 1797, 94 pp., manque la p. 95 remplacŽe par une copie manuscrite. La premire Ždition remonte ˆ 1686, et se prŽsentait sous le titre de No‘ls bressands pour les parroisses circonvoisines de Pontdevaux. En Langage du Pays. Ce Charles-Emmanuel (1633-1691) Žtait juriste et homme de lettres, et un temps bailli de sa ville natale, avocat au parlement de Dijon puis ˆ celui de Paris. Il laissa des Žcrits de jurisprudence et des poŽsies, dont ces No‘ls en patois bressan. Il ne faut pas le confondre avec son petit-fils, qui portait exactement les mmes prŽnoms, et qui fonda les premires presses de la localitŽ (cf. supra).